DILLUNS DE CINEMA EN VOS, INCENDIS el 10 de DESEMBRE

DILLUNS 10 DE DESEMBRE A LES 20.00 h, entrada lliure, aforament limitat

 

Affiche Incendies

INCENDIES de Denis Villeneuve (2H03)

Amb: Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxim Gaudette, Rémy Girard

SINOPSIS: Quan el notari Lebel llegeix als bessons Jeanne i Simon el testament de la seva mare Nawal, se sorprenen perquè els fa entrega d’un sobre per al pare que creien mort; i un altre per a un germà del qual no sabien res… a l’Orient Mitjà, segueixen la pista d’una Nawal molt allunyada de la mare que han conegut.19590236.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

CRÍTICA: El començament d’aquest contundent relat sobre la guerra, la memòria i el passat, ens situa en una filera de nens. En silenci, la càmera avança sobre ells, veiem uns rostres seriosos, mancats d’innocència, viscuts en els horrors de la guerra. Incendies ens parla dels de la pèrdua de la innocència, de com les guerres no s’acaben quan s’aconsegueix escapar d’elles i com aquestes situacions al límit continuen assetjant tots aquells que les van patir i que no podran oblidar-les.

Aquesta memòria que ens condemna nosaltres mateixos és un dels puntals del film, la història del qual Denis Villeneuve va trobar en una obra de teatre, un relat que l’impactà i que havia de portar al cinema. El seu film, comença a l’actualitat, al Canadà, amb la mort d’una dona que dóna unes cartes als seus fills i els informa que les han de donar al seu pare, al qual donaven per mort, i a un germà l’existència del qual desconeixien. A partir d’aquest moment, els germans emprenen un viatge al passat de la seva mare i a la recerca d’aquelles persones que formen part d’ells mateixos.

Un dels grans encerts d’aquesta història és obviar les dades cronològiques i geogràfiques per situar-nos en una universalitat que desgraciadament es fa vàlida ara i sempre. La pel·lícula està estructurada a l’estil d’una tragèdia grega clàssica, on la família juga un rol fonamental, com a eix destruït per la guerra, i on els seus components aniran coneixent la seva pròpia veritat per a ser conscients de la seva identitat, d’on vénen, qui són i, a partir d’ara, cap a on aniran.

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SYNOPSIS : À la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence. Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de sa mère, enfermée dans un mutisme inexpliqué les dernières semaines précédant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien… Simon, lui, n’a que faire des caprices posthumes de cette mère qui s’est toujours montrée distante. Mais son amour pour sa sœur jumelle le poussera à sillonner avec elle le pays de leurs ancêtres sur la piste d’une mère finalement méconnue. D’après la pièce éponyme de Wajdi Mouawad.

CRITIQUE : « Pour résoudre une équation, il est inutile de commencer par vouloir déterminer les inconnues. » Venue chercher de l’aide auprès du professeur de mathématiques dont elle est l’assistante, Jeanne n’obtient que ce conseil sibyllin. Quelques heures plut tôt, devant le notaire, à la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon, son frère jumeau, se sont vu remettre deux enveloppes, l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort avant leur arrivée au Canada, l’autre à un frère dont ils ignoraient jusqu’à l’existence. Pour déchiffrer cette énigme à deux inconnus, leur mère Nawal, finalement emportée par la tristesse qui la rongeait depuis des années, ne leur a laissé qu’un vieux passeport, un crucifix et une photo d’elle, jeune, avec une inscription en arabe à l’arrière-plan. Simon refuse, dans un premier temps, cet héritage effrayant, et laisse sa soeur partir seule au Moyen-Orient pour tenter de percer à jour les douloureux secrets de famille.

Le Québécois Denis Villeneuve a transformé la pièce de son compatriote Wajdi Mouawad en une enquête tendue à l’extrême, où le destin de Nawal, mère donc, mais aussi terroriste et prisonnière de guerre, s’éclaire au gré de retours en arrière à la violence fulgurante. Le pays en question n’est jamais nommé, pour mieux brouiller les pistes et les cartes, et conférer une puissance quasi mythologique au récit. On devine qu’il s’agit du Liban, mais les mêmes crimes ne se répètent-ils pas en Palestine ou en Irak ? De la scène à l’écran, les longs monologues poétiques deviennent des moments bruts, intenses. Comme cette scène où des enfants sont les cibles d’un sniper dont on constate, à la fin, qu’il est à peine plus âgé qu’eux…

Le spectateur évolue ainsi à vue, sans jamais avoir d’avance sur les jumeaux, contraint, comme eux, d’encaisser les révélations au fur et à mesure, de démêler sans cesse le vrai du faux. « A qui appartient cette armée ? » demande, telle une longue plainte lancinante, la chanson de Radiohead (You and whose army) sur des images ­d’orphelins fraîchement tondus et promis à devenir ennemis les uns des autres, selon le clan, chrétien ou musulman, qui les enrôlera en premier. Qui sont les victimes, qui sont les bourreaux ? Telle est la question que pose ce film de guerre implacable comme une tragédie grecque.

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Video (en francès): http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19183990&cfilm=179349.html

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