– Dilluns 9 de juny 2014 a les 8 del vespre
Queen of Montreuil de Solveig Anspach (2013 – 1h27min)
Amb: Florence Loiret-Caille, Didda Jonsdottir, Úlfur Ægisson, Eric Caruso, Samir Guesmi
Sinopsis: Comienza el verano y Agathe vuelve a Francia, concretamente a su casa en Montreuil. Debe recomponerse, meterse a trabajar de nuevo como directora, pero tambien superar la muerte de su marido brutalmente asesinado.
Critica: Risas y lágrimas se alternan en la nueva película de la directora islandesa: una historia delicada y surrealista sobre la superación de una muerte y la posibilidad de renacer junto a los demás.
“Dirigir una foca no ha sido fácil”, aclara Anspach; “había mucha tensión en el plató. En los dibujos animados, la foca es un animal dulce y amable. En la realidad, da miedo: pesa 100 kilos y cuando estira el cuello es tan alta como nosotros. Agradezco a Florence su valentía”. La actriz, por su parte, agradece a la directora que haya entrado en su mundo: “un universo del revés, donde el amor provoca tristeza y la muerte, risas”. Y es que enQueen of Montreuil se ríe mucho, porque las pruebas a las que nos somete la vida son muchas, así que mejor afrontarlas con sentido del humor.
Synopsis : C’est le début de l’été et Agathe est de retour en France, chez elle à Montreuil. Elle doit se remettre à son travail de réalisatrice mais aussi faire le deuil de son mari brutalement décédé. Elle y parviendrait peut-être plus facilement si elle cessait de se trimballer avec l’urne funéraire et savait quoi faire des cendres ! L’arrivée inopinée à son domicile d’un couple d’islandais, d’une otarie et d’un voisin toujours désiré mais jamais complètement conquis vont lui donner les pouvoirs de reconquérir sa vie.
Critique : Le nouveau film de Solveig Anspach oscille entre rires et larmes avec un récit délicat et surréaliste sur le deuil et la possibilité de renaître avec les autres.
Le nouveau film de la réalisatrice islandaise Solveig Anspach, présenté aux Journées des Auteurs – Venice Days, est un récit délicat sur la douleur et la perte, mais aussi sur la capacité de renaître, la solidarité et les familles qui ne se forment pas sur la base de liens de sang mais d’une communion de destins. C’est une comédie parfois dérangeante où rires et larmes se relaient tandis que les moments les plus lourds de dépaysement cèdent le pas à des situations grotesques qui semblent tout relativiser, y compris la souffrance.
“Il n’a pas été facile de diriger le phoque” raconte Solveig Anspach. “Il y avait beaucoup de tension sur le plateau. Dans les dessins animés, le phoque est dépeint comme un animal doux et gentil, mais en vérité c’est un animal qui fait peur, avec ses 100 kilos pour une stature comparable à la nôtre. Je remercie Florence de son courage.” Loiret Caille, de son côté, est reconnaissante à la réalisatrice d’être entrée dans son monde, “un univers chamboulé où l’on pleure d’amour et où l’on rit de la mort”. Il est vrai qu’on rit beaucoup dans Queen of Montreuil, parce que la vie présente tellement d’épreuves qu’il vaut mieux les affonter avec humour.