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Cicle ‘Migracions’. Conferències & Cinefòrum. Del 14 al 30 de març de 2017.
Mes del cinema francès. Octubre 2016.
DILLUNS DE CINEMA en VOS · dilluns 9 de desembre
- Dilluns 9 de desembre 2013 a les 8 del vespre, en el marc de Sabadell Ciutat de valors DELS DRETS DELS INFANTS – 20 DE NOVEMBRE
LES CHORISTES (LOS CHICOS DEL CORO) de Christophe Barratier
Amb: Gérard Jugnot, François Berléand, Jean-Baptiste Maunier, Jacques Perrin, Kad Merad, Marianne Basler
Sinopsis: En 1948 Clément Mathieu, profesor de música desempleado, acepta un puesto como profesor vigilante en un internado de reeducación de menores. El sistema represivo aplicado por el director conmociona a Mathieu. Enseñándoles música y canto coral a estos niños tan difíciles, Mathieu transformará sus vidas cotidianas.
Critica: Historia cien mil millones de veces vista, pero tratada como nunca.
Tampoco es que la propuesta sea demasiado complicada, pero hasta ahora nadie lo había hecho así.
Para empezar, no hay ninguna estrellita de turno que acapare todas las escenas (Goldberg, Pfeiffer, Poitier…). El entrañable actor que encarna al profesor bonachón es Gérard Jugnot, un completo desconocido para la mayoría pero con el típico aspecto de bombona de butano que tan común es en las aulas de todo el mundo. El casting, en general, es fantástico.
Tampoco es un grupo de adolescentes barriobajeros, sino de niños internos por diversos motivos. Es creíble, por tanto, que reaccionen de ese modo ante una figura que les comprenda e intente ayudarles.
La música y los coros son fantásticos. Mucho mejor que la típica banda sonora con grupitos de rap o con los refritos de clásicos. ¡Ah!, y los chicos son buenos actores, nada de la joven estrellita del pop reconvertida a la fuerza.
Por otra parte, el guion está muy bien trabajado. Se nota la implicación total de Barratier en esta historia.
Synopsis : En 1948, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi accepte un poste de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs ; le système répressif appliqué par le directeur, Rachin, bouleverse Mathieu. En initiant ces enfants difficiles à la musique et au chant choral, Mathieu parviendra à transformer leur quotidien.
Critique : Inspiré du film La cage aux rossignols, réalisé en 1945 par Jean Dréville avec Noël-Noël, Les choristes est un vrai instantané d’émotion, sans prétention mais d’une justesse rare. En filmant l’histoire de ce musicien raté qui, sans jamais chercher la gloire, transmet sa passion à de jeunes enfants blessés par la vie, Christophe Barratier nous livre un message profondément humain et généreux. Chanter pour se construire et retrouver l’estime de soi.
Cœur du film, la chorale en constitue bien sûr le point sensible, portée notamment par la voix puissante et cristalline du jeune Jean-Baptiste Maunier, magnifique de beauté et de talent dans son tout premier rôle au cinéma. Tous les acteurs sont d’ailleurs au diapason de la partition musicale, composée par Bruno Coulais, un habitué des productions de Jacques Perrin (Himalaya). Dans un rôle de “passeur”, Gérard Jugnot interprète, avec justesse un personnage pleinement sympathique et d’une générosité sans retenue. Parfait pendant de Gérard Jugnot, François Berléand campe à merveille un directeur aigri et ultra-autoritaire, infligeant aux enfants la douleur et l’amertume d’une vie de désillusions. Enfin, loin de ses guignoleries habituelles (Qui a tué Pamela Rose ?), Kad Merad rentre parfaitement lui aussi dans la peau de ce professeur cassant qui est, progressivement, gagné par la tendresse et l’amour que porte Clément Mathieu à ces enfants.
On peut certes reprocher au film d’être plein de bons sentiments. Mais Christophe Barratier, en s’effaçant judicieusement derrière sa caméra pour faire la part belle à son histoire et à la musique, évite toute sensiblerie, ne tombant jamais dans un mélo mièvre et guimauve. Il livre au contraire un petit joyau, plein de tendresse, de drôlerie et d’espoir.
DILLUNS DE CINEMA en VOS · dilluns 2 de desembre
- Dilluns 2 de desembre 2013 a les 8 del vespre
POUPOUPIDOU de Gérald Hustache-Mathieu
Amb: Jean-Paul Rouve, Sophie Quinton, Guillaume Gouix, Olivier Rabourdin
Sinopsis: El es de París y autor de novelas policíacas de éxito. Ella es la efigie rubia de una marca de queso y estrella local, convencida de que ella fue en otra vida, Marilyn Monroe. Cuando se conocerán en la ciudad más fría de Francia, el esta en una crisis total de inspiración y ella ya esta muerta. “Probable suicidio con somníferos”, concluyó el policía. David Rousseau no lo cree así. Investigando el pasado de Candice Lecoeur, el piensa haber encontrado la inspiración para una nueva novela…
Critica: Un hombre en busca de inspiración encuentra en un pueblo la posibilidad de una historia para su nuevo libro. No sabemos en qué irá a quedar la novela, pero este filme lo que quiere hacer es precisamente narrarnos la aventura de una pesquisa literaria en torno a la muerte de una mujer que, bajo todos los órdenes, parecía seguir paso a paso la vida de Marilyn Monroe.
Sin ser una película grandiosa ni tampoco llena de tensión, dado el género en el que se inserta, la verdad es que hay un toque interesante en este juego de realidad y ficción o, como queramos verlo, relatos que se cruzan. Tampoco está exenta de gracia ni de buenas actuaciones.
Synopsis: Il est parisien et l’auteur de polars à succès. Elle est l’effigie blonde du fromage Belle de Jura, la star de toute la Franche-Comté, persuadée qu’elle était, dans une autre vie, Marilyn Monroe… Quand ils vont se rencontrer à Mouthe, la ville la plus froide de France, lui est en panne totale d’inspiration et elle déjà morte. “Suicide probable aux somnifères” conclue la gendarmerie. David Rousseau n’y croit pas. En enquêtant sur le passé de Candice Lecoeur, il est sûr de tenir l’inspiration pour un nouveau roman…
Critique : A l’heure où l’on parle des principaux évènements cinématographiques, quelques perles inattendues commencent déjà à faire leur entrée dans notre palmarès, notamment française. C’est le cas du nouveau film écrit et mis en scène par Gérald Hustache-Mathieu, Poupoupidou. Quatre ans après son premier long métrage, Avril, comédie dramatique réunissant Sophie Quinton, Miou-Miou ou bien encore Nicolas Duvauchelle, le cinéaste se lance aujourd’hui dans le genre du polar avec une touche bien particulière, entre humour, noirceur et onirisme. Pour cela, il a choisi de créer un « duo » improbable, constitué de Jean-Paul Rouve, “inspecteur romancier”, et de Sophie Quinton, star régionale décédée dans d’étranges circonstances. L’enquêteur et la victime se croisent ainsi régulièrement au détour d’un flash-back, d’une voix off ou d’un pur délire visuel.
Fidèle à lui-même, Jean-Paul Rouve participe grandement à la drôlerie de cette œuvre, toutefois aidé par de remarquables seconds rôles (l’impassible Olivier Rabourdin et la truculente Joséphine de Meaux, pour ne citer qu’eux). De son côté, la jeune Sophie Quinton, belle, tendre et mystérieuse, rayonne à chacune de ses apparitions. Le parallèle constamment entretenue avec Marilyn Monroe lui apporte également une dimension à la fois tragique et envoûtante hautement considérable. Une révélation. Pour le reste, Gérald Hustache-Mathieu offre une réalisation efficace, travaillant cadres, mouvements et couleurs avec une extrême minutie. Quelques maladresses parfois, mais globalement réussi. A suivre.
LE PÈRE DE MES ENFANTS (MES DEL CINEMA FRANCÈS) · Dijous 3 d’ocutbre a les 20h i a les 22h30
DIJOUS 3 d’ocutbre a les 20h i a les 22h30 (entrada gratuïta per els Amics de l’Alliance Française) al Cinemas Imperial (Plaça Imperial, 4 – Sabadell)
Le père de mes enfants (2009) de Mia Hansen-Løve
Avec : Chiara Caselli, Louis-Do De Lencquensaing, Alice de Lencquesaing
SYNOPSIS : Grégoire Canvel a tout pour lui. Une femme qu’il aime, trois enfants délicieuses, un métier qui le passionne. Il est producteur de films. Avec sa prestance et son charisme exceptionnel, Grégoire force l’admiration. Pourtant sa prestigieuse société de production est chancelante. Mais Grégoire veut continuer d’avancer, coûte que coûte. Jusqu’où cette fuite en avant le conduira-t-il ?
Critique : Pour qualifier le style d’un cinéaste, on évoque souvent la durée des plans, le rythme du montage, le jeu des acteurs. Rarement la lumière. Mia Hansen-Løve nous en offre l’occasion : on retrouve en effet cette clarté à la fois minérale et à fleur de peau qu’on avait tant aimée dans Tout est pardonné. Une luminosité presque sacrée. Pas de saint à l’horizon pourtant, simplement un homme d’aujourd’hui qui rayonne : Grégoire Canvel, producteur de films qui ressemble beaucoup à un autre producteur, fameux, Humbert Balsan, disparu brutalement en 2005.
Il est séduisant, chaleureux, persuasif en affaires. Il est marié à une femme superbe, a trois filles d’elle. En un mot, il a tout pour être heureux. Il semble l’être, d’ailleurs, Mia Hansen-Løve faisant ressentir quelque chose qu’on voit rarement, dans le fond : une certaine joie de vivre, associée à la passion d’un métier. Ici, celui de producteur, sorte de chevalier pragmatique censé réunir les deux frères ennemis que sont l’art et l’argent. Une mission que Grégoire honore avec brio. Personne ne peut l’arrêter, à part les flics qui l’embarquent parce qu’il roule sans points sur son permis, mais là encore il est capable de les charmer. Grégoire avance toujours, pendu au téléphone, accomplissant plusieurs tâches en même temps. Avec lui, chaque problème trouve sa solution. Au diapason, la mise en scène procure une sensation incroyable de facilité. Elle donne envie d’être ce personnage flamboyant. Plus largement, elle donne envie de cinéma.
Mais l’image du bonheur se fissure. Les dettes s’accumulent, un tournage en particulier engloutit des sommes astronomiques. On voit Grégoire faire une sieste qui ressemble déjà à une défaite. Enfin, l’impensable survient : ce suicide qui brise net le film en deux et qui fait voir les choses autrement, sans totalement effacer les joies passées. Mia Hansen-Løve ne cherche nullement à résoudre le mystère autour de ce geste désespéré. Répercussion d’une souffrance ancienne ou affolement devant un échec inédit ? Tout est possible. L’important, c’est ce que Grégoire laisse derrière lui, au public (un catalogue prestigieux de films) comme aux siens. De lourdes factures certes, des regrets aussi, des souvenirs, et le moyen surtout de lui survivre.
Bien que la seconde partie soit marquée du sceau de la douleur, elle est néanmoins tournée vers l’avenir. La discrète et vaillante épouse prend le relais, s’engage à son tour entièrement pour tenter de sauver la boîte de production. Fille ou mère, chacun se repositionne, espère sortir du tunnel tout en voulant y rester encore un peu – d’où la séquence très jolie de la panne de courant qui plonge brutalement la famille et un ami dans l’obscurité complète. Une parenthèse enchantée où les rires de nouveau fusent, autour d’une bougie. «Prends garde, reste alerte et plein d’entrain », c’était le principe de Joseph von Eichendorff, cité à la fin de Tout est pardonné. Malgré le chagrin, Mia Hansen-Løve démontre qu’il est toujours valable.
Sinopsi: Grégoire Canvel té tot el que es pot desitjar: una esposa a qui estima, tres filles encantadores i una interessant feina com a productor de cinema, a la qual dedica gairebé tot el seu temps i esforç.
Critica: Para Mia Hansen-Løve este era un proyecto del que no podía desligarse emocionalmente a la hora de confeccionar el mundo diegético. La acción transcurre en París y en sus afueras, donde trabajó el productor en el que se basa la obra. El reconocimiento del terreno (Mia ha vivido siempre en París y es allí donde conoció al productor) y el sentimiento que emana cada localización es una herramienta que usa para conseguir un grado elevado de autenticidad en el escrito. A la hora de encontrar los actores adecuados para la interpretación también se basa en esas energías o emociones que transmiten.
La elección del Louis-Do de Lencquesaing, sublime en el papel protagonista, es la mejor representación y justificación. Las escenas que representan su día a día como productor, donde se enfrentan su pasión por producir arte más minoritario y las consecuencias económicas y culturales que supone, está ambientada en un gris París lleno de ruido, con espacios oscuros, fríos y gente de toda clase. Mia contrasta el trajín de París con los períodos en los que el productor pasa con su familia en una casa en las afueras de París, donde reina la luz y el ritmo de la campiña es más pausado. Mia se desvincula de cualquier registro formal a la hora de estructurar la película, que bien podría dividirse en dos partes: una de causa y otra de efecto. No es algo forzado por la directora sino que forma parte de su personalidad autodidacta y la necesidad de plasmar las ideas primordiales que habitan en su mente, y que le llevaron a embarcarse en ese trabajo. La estructura lineal de la película induce a una posición en la que el tiempo no puede pararse y en la que los personajes mutan con su destino como meta. Como espectadores acompañamos a los actores en su arco de transformación, donde aprenden que para sobrevivir hay que pasar página. El cuidado tratamiento de los personajes produce un efecto empático en el espectador y otorga verosimilitud a la escenificación. El ritmo no desfallece en ningún momento, las escenas empiezan como si se tratara de un tren que se escapa, escoge la libertad de filmar una escena larga como un alto en el camino y otras con mayor velocidad que con diferencia tendrían más valor argumental.
MES DEL CINEMA FRANCÈS del 30 de setembre al 24 d’octubre 2013
A l’Alliance Française les lundis à 20h00, entrée gratuite –
A l’Alliance Française els dilluns a les 20h, entrada gratuïta
DILLUNS 30 DE SETEMBRE A LES 8 DEL VESPRE
Synopsis : Après une séparation douloureuse, Louise Wimmer, à la veille de ses cinquante ans, vit dans sa voiture, attendant de trouver un appartement pour repartir de zéro. Entre le découragement et l’espoir, elle cherche comment reconquérir sa vie… Le film-révélation de 2012 : un premier long-métrage très fort où s’affirme le style d’un jeune cinéaste et la découverte d’une actrice hors normes.
Critique : Une femme, la nuit, pleure au volant. De l’autoradio sortent les notes rageuses d’un blues de Nina Simone. Elle se gare sur une aire d’autoroute. Elle restera là jusqu’au petit matin. Depuis des mois, Louise, presque 50 ans, dort dans sa voiture. Elle est du genre rugueux, cette grande tige à la voix éraillée par le tabac. Sourire ? Pour quoi faire, quand on passe ses nuits enroulée dans un plaid à l’arrière d’un break et qu’on bosse comme femme de ménage dans un hôtel ? Louise n’a aucune raison d’être aimable. Pas même avec l’employée des services sociaux qui, depuis six mois, doit lui trouver un appartement…
Ce premier film en dit long sur la précarité d’aujourd’hui. Se laver où l’on peut, se changer sur un parking, manger à l’œil à la cafétéria, siphonner de l’essence en plein milieu de la nuit quand les autres sont bien au chaud : autant d’humiliations et de systèmes D que Cyril Mennegun peint avec le détail juste, sans misérabilisme. Etre précaire, c’est tenir le coup, ne pas lâcher, pour ne pas tomber plus bas. Alors, quand la voiture de Louise refuse de démarrer… Que reste-t-il quand on a dégringolé ? La dignité. Et la solidarité naturelle de gens simples. Une patronne de bistrot, un pote de PMU serviable qui ne posent pas de questions… Le réalisateur ne donne que quelques indices sur le passé de Louise. Grâce à une jolie scène où elle « emprunte » une robe noire, des bijoux et du maquillage, on comprend la femme séduisante et aisée qu’elle a été.
Elle encaisse, Louise. Avec, toujours, le blues de Nina Simone en fond sonore. Elle finira par s’en débarrasser, après une véritable scène de transe à laquelle Corinne Masiero donne toute sa force. Cette comédienne est une révélation, à la fois solide comme un roc et fissurée de partout. A la fin, Louise lève la tête, et, de l’autoradio, cette fois, sort un tube planant des années 60. Une chanson sur une femme qui en a bavé, et qui finit par ces mots : « La course est presque gagnée… »
Sinopsi: Descriu a una dona, Lluïsa, que amb gairebé 50 anys d’edat, resisteix al marge de la societat per preservar les aparences i intentar tirar endavant després d’una ruptura que la va deixar sense domicili, sense diners i sense família.
Critica: En pocas ocasiones, los escasos 80 minutos de una película, además ópera prima, parecen acompañar con tal perfección la triste actualidad económica que nos amenaza. El vía crucis de esta mujer, sin pasado aparente y casi sin futuro probable, como cualquiera de las personas que nos rodea, no puede plasmar mejor la angustia de la situación actual.
Corinne Masiero, espléndida como protagonista, encarna a esta mujer que lo ha perdido todo. Poco a poco iremos descubriendo que se gana la vida como puede, durmiendo en su coche desde hace seis meses, en espera de que la asistencia social le encuentre un hueco en algún edificio. No le queda nada, salvo lo más importante y lo único imprescindible, la fuerza de seguir luchando día a día y una dignidad, propia de una heroína griega, con la suficiente entereza para no caer en la desesperación total. (…)
Si frente a las “dictaduras árabes” aparecen innumerables países voluntarios para derrocarlas y restituir la democracia armados hasta los dientes (luego dejan todo su equipamiento militar que suele ser utilizado por la próxima dictadura), resulta sorprendente lo poco enérgicos que se han mostrado hasta ahora la totalidad de gobiernos mundiales frente a la dictadura de las finanzas, que no duda en instaurar tecnócratas al frente del país que más le conviene (Italia, hoy, es el primer ejemplo de golpe de estado financiero).
Louise Wimmer es el resultado de los efectos de esta dictadura. Un caso particular frente a la generalidad de una situación que se demarra a una velocidad espeluznante. Su director, Cyril Mennegun, con este ejemplo perfecto ha sabido conquistar galardones y haber sido seleccionado en los festivales de medio mundo (Zurich, mención especial) porque la resonancia de la historia siempre parte de una situación personal y los espectadores van más allá de su anécdota.
¿Y qué hace Louise Wimmer? No resignarse y continuar luchando a su nivel, cada día, cada minuto de su existencia. No creo en la revolución, en su sentido, de cambio violento, sino en su acepción de revolver (cambiar el orden establecido) o revolverse (dirigirse hacia otra dirección). Como en la canción de Nina Simone tengo la sensación de que vamos hacia el diablo que nos está esperando.
Frente a la miseria de la situación de Louise Wimmer se podía esperar un trágico final. Y no. No es así. La protagonista ha sabido revolverse en su situación y el final se ilumina con un halo de esperanza. Pequeña, pero esperanza, al fin y al cabo. Ha sabido aguantar y luchar porque conocía a su enemigo: ella misma.
Avec : Corinne Masiero , Jérôme Kircher , Anne Benoît .
DILLUNS 7 D’OCUTBRE A LES 8 DEL VESPRE
- PLUS TARD TU COMPRENDRAS de Amos Gitaï (1h28 – 2009)
Synopsis : Alors que débute le procès de Klaus Barbie, à la veille de la mort de sa mère, Victor rompt le silenci qu’elle a gardé sur la déportation de ses parents et renoue avec ses origines juives. Au-delà de l’évocation de la Shoah et de l’histoire personnelle de Jérôme Clément, ce film reflète l’universalité des rapports mère-fils.
Critique : Projet inhabituel dans la filmographie d’Amos Gitai, ce nouveau film est adapté du livre de Jérôme Clément (président d’Arte et écrivain), qui raconte l’histoire de sa famille – une histoire tout à fait singulière et douloureuse. Ses grands-parents maternels et juifs furent déportés pendant la guerre et leur appartement parisien fut “occupé” par ses grands-parents paternels non-juifs. La judéité de la branche maternelle et cette effarante spoliation interfamiliale ne lui furent révélées que des dizaines d’années plus tard.
Plus tard, tu comprendras n’est pas vraiment un film “sur” la Shoah mais plutôt sur ses traces dans le présent et sur la façon dont cette histoire se transmet (ou pas) au plan intime et familial. Le film est presque entièrement contemporain, à l’exception de la séquence de l’arrestation des grands-parents, remarquable au demeurant par son esthétique du fragment allusif : des pavés et des bottes à l’image, des cris, des mots allemands et des sons ferroviaires, cela suffit à suggérer la déportation sans avoir recours aux pénibles reconstitutions déjà mille fois vues. Mais tout le film est travaillé par ce principe du non-dit, du silence, du suggéré, de l’entre-image et de l’entre-parole, option formelle qui correspond au sujet profond du projet : le silence des anciens en réponse aux questions des descendants.
Témoin ce déjeuner où l’alter ego de fiction de Jérôme Clément (Hippolyte Girardot) pose des questions à sa mère (Jeanne Moreau) sur le passé : celle-ci lui répond cuisson du rôti et des haricots verts. Le mélange de honte, de culpabilité et de douleur qui peut aboutir au silence des survivants de cette période est remarquablement saisi, avec une belle économie de moyens. Parfois, la parole se libère, mais seulement à l’étage de la génération d’après, entre Girardot et sa sœur (Dominique Blanc), qui ferraillent sur le degré de culpabilité de leurs ascendants paternels. Autre séquence magnifique, la visite aux archives de la Commission de dédommagements résultant des spoliations, avec ses dialogues quasi surréalistes de froideur comptable, ses lents travellings dans des couloirs sombres et circulaires : à deux pas de la tour Eiffel, fier visage éternel de Paris, ce lieu est comme un boyau dans lequel la Ville lumière stocke la part nauséabonde de son passé.
Tout aussi intelligente et délicate est la direction d’acteurs : Jeanne Moreau se “contente” quasiment d’être elle-même devant la caméra tandis qu’Hippolyte Girardot est dans la posture de l’enquêteur incertain qui tente de reconstituer un puzzle forcément incomplet. La seule fausse note du film intervient dans la scène de la synagogue, quand le personnage joué par Moreau révèle sa judéité à ses petits-enfants, leur confie son étoile jaune et leur transmet une leçon d’antiracisme : si l’obligation de sauter une génération pour libérer la parole est une observation juste, le dialogue pèche par un excès de bavardage explicite, alors que tout le film séduit justement par son registre implicite.
L’assassinat de six millions d’êtres humains a créé une béance dans la grande histoire, dans les récits familiaux et dans la transmission intergénérationnelle. Film plein d’ellipses significatives et de non-dits parlants, généreusement ouvert aux pensées de chaque spectateur, Plus tard, tu comprendras donne à ce motif de la béance une forme discrètement virtuose et subtilement émouvante.
Sinopsi: L’anciana Madame Gornick dóna voltes pel seu apartament escoltant un programa de televisió sobre el judici del nazi Klaus Barbie. Mentrestant, el seu fill Víctor intenta recopilar la història de la família a través de fotos, cartes i records.
Avec: Jeanne Moreau, Hippolyte Girardot, Dominique Blanc
DILLUNS 14 D’OCUTBRE A LES 8 DEL VESPRE
- LES CHANSONS D’AMOUR de Cristophe Honoré (1h40 – 2007)
Synopsis : Un homme, deux femmes ; deux hommes ; plus de femme, Paris où pleurent les chansons et chantent les amours. Le chassé-croisé des sentiments. La nuit, le jour. “Les chan… les chan… les chan-sons d’a-mour finissent maaaal… en gé-né-ral…” Mais pas toujours. Pas forcément. Heureusement.
Sinopsi: Totes les cançons d’amor parlen del mateix: ‘Hi ha massa gent que t’estima’ … ‘No podria viure sense tu’ … ‘Sorry Angel’ … Les cançons d’amor també conten aquesta història.
Critique : Cela faisait plusieurs années que Christophe Honoré, enfant terrible et crâneur, doué en tout (écrivain, critique, cinéaste, etc.), promettait sans convaincre totalement. Le brio dessert parfois. Il a fallu attendre Dans Paris (2006) pour qu’Honoré fasse la différence. Aujourd’hui, avec Les Chansons d’amour, il offre le meilleur de lui-même, et ce qu’il a toujours voulu atteindre : une forme de légèreté pop qui permette de dire l’amour et le sexe, la famille et le deuil, sans céder au pathos. La comédie musicale, Honoré tournait autour depuis 17 fois Cécile Cassard, où Romain Duris reprenait une chanson d’un film de Jacques Demy, Lola. On pense de nouveau à Demy ici, modèle français inégalé, intimidant, mais pas pour Honoré, qui perpétue sans complexe le genre en lui apportant du sang neuf. C’est dans le lit conjugal de la belle Julie (Ludivine Sagnier) et du beau Ismaël (Louis Garrel) que s’invite la première note de fantaisie. Elle s’appelle Alice (Clotilde Hesme) et rejoint avec naturel les tourtereaux sous les draps. Chacun est sagement couché, un livre à la main. Un clin d’oeil à Dans Paris et, avant lui, aux vieux films de Godard ou Truffaut. Mais cette fois Christophe Honoré pimente le badinage, l’amour se fait à trois. Un chassé-croisé cocasse s’improvise sous l’édredon où chacun tente de trouver sa place, la plus érotique qui soit. Manège osé et plein d’insouciance à la fois, où Honoré s’amuse à chambouler les codes du cinéma et les combinaisons de la chair. L’amour libre, comme on disait naguère ? Pas tout à fait. Plutôt l’amour sans tabous, mais avec de nouvelles règles, de nouvelles formes de cinéma, d’abord fondées sur le jeu. Car sans jeu, point de jeunesse. Ce couple-là, Honoré y tient et le soigne jusqu’au bout. L’élan, la pirouette, le ping-pong verbal animent la plupart des chansons du film, dialogues vifs et espiègles à deux ou à trois pour des jeux tour à tour galants, cruels, vicieux (« du bout de ta langue/nettoie-moi partout ») ou mélancoliques. Un dimanche de la vie, c’est toute la famille de Julie réunie au complet autour de la galette des Rois qui se lance dans une complainte magnifique sur la pluie qui tombe à Paris. Premier temps fort musical où le film décolle, prend de la hauteur. Les paroles circulent, limpides. La grâce est déjà là. Une grâce bientôt rompue par un drame. Soudain et glaçant. Sur le deuil et la difficulté de le surmonter, Honoré a déjà beaucoup donné, faisant de ce thème le point d’ancrage de toute son oeuvre, cinématographique comme littéraire. On pourrait lui reprocher, s’il n’avait pas ici même parachevé son geste avec le concours précieux d’Alex Beaupain, auteur-compositeur du film. Il faut beaucoup de tact pour une telle alchimie. Beaupain en a : sa musique est une ligne claire, fine sans être maniérée. Les chansons font corps avec les acteurs, leur timbre est fébrile. Ronde cristalline ou marche obsédante, à chaque fois la voix est en avant et avec elle les soupirs, les murmures, le parler-chanter, dans une lignée qui va de Dominique A à Jean-Louis Murat, en passant par Daniel Darc. Dans cet univers enchanteur, les filles ont la beauté de fées sexuées, blondes, brunes ou fauves. Les garçons, celle d’anges sensuels. Tous les acteurs sans exception, jeunes ou moins jeunes, semblent touchés par la grâce. Mais c’est indéniablement Louis Garrel le plus bluffant. Très bon dans le chant comme dans la pantomime façon cinéma muet, virevoltant ou las, il révèle ici une gamme très variée de sentiments et de sensations. Un peu danseur, un peu acrobate, il joue divinement avec les lois de la gravité, sait être léger comme une plume, mais sait aussi peser et porter sur son dos un fardeau écrasant de douleur. Un Léaud des temps modernes. On pense de fait beaucoup à la Nouvelle Vague, mais entre autres : Les Chansons d’amour procure la même impression troublante qu’un palimpseste, un mille-feuille de réminiscences musicales et cinématographiques. Pour autant, Honoré ne se retourne pas vers le passé, il s’inscrit bien dans le Paris métissé d’aujourd’hui, un Paris d’hiver, de brume et de gel. Un Paris documentaire (on y entraperçoit même, au détour d’une affiche, Sarko la menace !), filmé une fois encore de façon très sensible. La vitalité est bien le principe directeur de ce film intemporel et très actuel à la fois, traversé par la mort, mais qui refuse justement tout ce qui lui est associé, de la peur à la résignation. Voilà un hymne à tous les possibles, qui propose diverses manières de vivre ensemble à deux, à trois, en famille, en société, entre homos et hétéros. Il compte large. Comme un film populaire.
Avec : Louis Garrel, Ludivine Sagnier, Chiara Mastroianni
DILLUNS 21 D’OCUTBRE A LES 8 DEL VESPRE
- LA FAMILLE WOLBERG de Axelle Ropert (1h20 – 2009)
Synopsis : Il est capable de faire un discours étonnant sur la soul américaine à des écoliers éberlués, de se mêler de la vie privée de ses concitoyens, ou encore de faire jurer à sa fille de 18 ans que jamais, au grand jamais, elle ne quittera la maison familiale. C’est Simon Wolberg, maire d’une petite ville de province, amoureux fou de sa femme, père envahissant et fils provocateur ! C’est l’obsession de la famille qui porte cet homme. Qui le pousse à mettre à l’épreuve ces liens, à en vérifier la force et la fragilité.
Sinopsi: Simon és alcalde i pare de família. Carismàtic i carregós, va de la poesia més sublim a ficar-se on no el demanen. Opressiu per als seus fills, Delphine i Benjamin, i per la seva dona, a qui adora i no deixa viure, i per al seu pare vidu, desaprovant que refaci la seva vida.
Avec : François Damiens, Valérie Benguigui, Valentin Vigourt
Al Cinema Imperial les jeudis à 20h et 22h30 sauf session unique à 21h
(gratuit pour les amis de l’AF)
Al Cinema Imperial els dijous a les 20h i a les 22h30 menys sessió única a les 21h
(gratuit per els amics de l’AF)
DIJOUS 3 D’OCUTBRE A LES 8 DEL VESPRE I A LES 22H30
- LE PÈRE DE MES ENFANTS de Mia Hansen-Løve (1h50 – 2009)
SYNOPSIS : Grégoire Canvel a tout pour lui. Une femme qu’il aime, trois enfants délicieuses, un métier qui le passionne. Il est producteur de films. Avec sa prestance et son charisme exceptionnel, Grégoire force l’admiration. Pourtant sa prestigieuse société de production est chancelante. Mais Grégoire veut continuer d’avancer, coûte que coûte. Jusqu’où cette fuite en avant le conduira-t-il ?
Sinopsi: Grégoire Canvel té tot el que es pot desitjar: una esposa a qui estima, tres filles encantadores i una interessant feina com a productor de cinema, a la qual dedica gairebé tot el seu temps i esforç.
Avec : Chiara Caselli , Louis-Do De Lencquensaing , Alice de Lencquesaing
DIJOUS 10 D’OCUTBRE A LES 8 DEL VESPRE I A LES 22H30
- SKYLAB de Julie Delpy (1h53 – 2011)
SYNOPSIS : En juillet 1979, la petite Albertine, 10 ans, accompagnée de ses parents, Jean et Anna, et de mémé, sa grand-mère maternelle, s’en va fêter l’anniversaire de son autre aïeule, Mamie, dans sa maison bretonne. Toute la famille s’est réunie pour l’occasion. Il y a Loulou et Clémentine, Monique et Gustavo, toujours gais, Fredo et Linette, nettement plus renfrognés, Roger, qui ne dit rien, Micheline, sa femme, Suzette et Joseph. Les adultes parlent beaucoup d’un satellite qui menace de finir sa course sur la Bretagne. Et s’il tombait dans le jardin ? Le déjeuner est alerte et joyeux, l’après-midi à la plage reste réjouissant, le dîner réveille les discussions et les dissensions politiques…
Critique : Mamie fête son anniversaire, et ça va faire une jolie comédie, c’est Julie Delpy qui invite. Qu’elle marche dans les pas de Woody Allen (2 Days in Paris) ou choisisse le film en costumes (La Comtesse), cette actrice-cinéaste a de l’originalité et de l’esprit. Avec Le Skylab, elle brode sur les souvenirs personnels d’un jour d’été en Bretagne, en 1979.
La petite Julie est rebaptisée Albertine et sa maman est jouée par la Delpy d’aujourd’hui. Chez mamie, c’est un nid de cousins, d’oncles et de tantes, pas spécialement versés dans la culture. On met la table sur la pelouse. Une averse, on rentre. Le soleil revient, on ressort. Le récit se construit au gré des réjouissances, en toute simplicité. C’est un vrai pari : tout prendre de ce jour de fête, ses hauts, ses bas, ses à-côtés, ses joies programmées et ses bonheurs inattendus, parce que ce grand fourre-tout, c’est la vie.
Filmant sans manières, Julie Delpy a l’oeil partout et fait une place à tous, tonton fasciste, maman féministe, copains nudistes… Ce « big bazar » aurait pu être tonitruant, il a une douceur nostalgique et la fraîcheur des instantanés. Et le Skylab ? C’est une station spatiale américaine qui menace de se désintégrer sur l’ouest de la France. Juste un engin en suspens qui signe la modestie revendiquée de cette comédie : Albertine et son temps retrouvé, c’est juste un moment de vie suspendue.
Sinopsi: Durant un viatge amb el seu marit i els seus fills, Albertine recorda el viatge que va fer a Bretanya, quan tenia deu anys, per assistir a la celebració de l’aniversari de la seva àvia a casa de la seva tia Suzette.
Critica: Julie Delpy cridant a la Terra des del planeta Memòria
L’Skylab va ser la primera estació espacial nord-americana que va girar al voltant de la Terra. Una missió molt exitosa que des de l’any 2011 també dóna nom a la quarta pel·lícula dirigida per l’aparentment angèlica Julie Delpy. Dolça aparença com la d’aquest lluminós film, molt més complex si recordem que rere l’ampli i sempre joiós somriure de la francesa s’amaga un sentit de l’humor punyent i, sovint, un pèl macabre.
L’espai triat per aquesta obra coral és la campagne francesa, el marc de tantes i tantes obres mestres del cinema francès. Però ni Renoir ni Bresson l’haguessin pensat com ho ha fet ella: amb Born to be alive de fons i Les Anarchistes de Ferré repicant encara. L’excusa de la trobada: una visita familiar estiuenca que reuneix a la mateixa taula unes quantes generacions i maneres de veure el món ben diferents. Formes de pensar intransferibles que impacten una vegada i una altra, des de l’irreverent oncle que canta La Ballade des genes Hereux fins la jove Albertine d’onze anys i la seva peculiar descoberta de l’amor.
El fil conductor que sobrevola aquest estiu són els explosius efectes que pot tenir la reentrada a l’atmosfera de l’estació espacial l’any 1979. La matèria primera no cal buscar-la gaire lluny, la directora l’extreu de la seva pròpia memòria, dels records d’aquells dies a la Bretanya. Fregant de forma tangencial l’espera de la fi del món imaginada per Lars von Trier, la també actriu i cantant Delpy demostra poca melancholia i sí molta mordacitat. Fa seus els ideals revolucionaris i igualitaris de la mare a la qual interpreta, i els defensa peti qui peti. Per alguna cosa admet la seva herència, que “em van educar com un animal salvatge”.
Le Skylab va plena de situacions absurdes que sempre amaguen, si un vol buscar-hi, una certa paràbola sobre la transició de la infantesa a l’adolescència, dels ideals a la realitat que s’imposa. Sense cap trama complicada al darrere, l’esforç que demana a l’espectador és un altre: el de deixar-se emportar per un món de riures i discussions que ens porta a les millors sobretaules d’estiu.
Francament divertida, aquesta petita estampa colorista ens retroba amb el bo i més gran de la tradició humorística que ja ve de Tati. Paradoxes hilarants que cal assaborir lentament, com les balades de Jeanne Moreau o les de Gilbert O’Sullivan. Ni trop tôt ni trop tard. Alone again, naturally.
Raquel Sánchez
Avec : Lou Alvarez , Julie Delpy , Eric Elmosnino
DIJOUS 17 D’OCUTBRE A LES 8 DEL VESPRE I A LES 22H30
- DE ROUILLE ET D’OS de Jacques Audiard (2h00 – 2012)
SYNOPSIS : Ça commence dans le Nord. Ali doit s’occuper de son fils, Sam, 5 ans, qu’il connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance.Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions.
Sinopsi: De sobte, Alí ha de fer-se càrrec del seu fill Sam, un nen de cinc anys a qui amb prou feines coneix. Ja que no té casa, ni diners, ni amics, es refugia a Antíbol, a casa de la seva germana.
Avec : Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts, Armand Verdure
DIJOUS 24 D’OCUTBRE A LES 9 DEL VESPRE
- L’APOLLONIDE de Bertrand Bonello (2h02 – 2011)
SYNOPSIS : A la charnière entre le XIXe et le XXe siècle, la vie d’une maison close à Paris. Marie-France gère sa pension tout en sachant qu’une future réglementation mettra fin à son activité et à celles de ses filles. L’une des pensionnaires est défigurée au couteau par un client sadique. Elle devient bientôt une attraction pour certains hommes, qui veulent découvrir son «sourire» tracé par la lame. On suit également les parcours, souvent tragiques, parfois joyeux, de Clothilde, Julie, Samira, ou encore Léa. Objets de fascination, des fantasmes ou parfois de la tendresse de leurs clients, les jeunes femmes circulent dans un univers qui ne sera bientôt plus qu’un souvenir…
Sinopsi: Ambientada en un bordell a París, principis del segle XIX. Un home desfigura el rostre d’una prostituta. La cicatriu resultant dibuixa a la seva cara un somriure tràgic que la marcarà per a tota la vida.
Avec : Hafsia Herzi, Céline Sallette, Jasmine Trinca
CINECLUB SABADELL
Cineclub Sabadell informa de la seva programació per al proper dijous dia 21 de febrer de 2013
Memories of murder (2003), de Bong Joon-Ho
Que forma part de la secció Off the record: Thriller coreà
Sinopsi: Corea del Sud, 1986. Una jove apareix brutalment violada i assassinada. Mesos després es torna a repetir aquesta escena amb les mateixes característiques. Tot sembla indicar estar davant de un assassí en sèrie, però els pocs mitjans tecnològics fan que els responsables del desplegament per tal d’atrapar l’assassí vagin perdent la paciència i s’obsessionin de manera desesperada en trobar la veritat.
Encara que sembli una pel·lícula com tantes que s’han fet sobre assassins en sèrie, la gran interpretació dels actors coreans ens transmet un clima bastant inèdit en altres treballs del mateix gènere. Un clima de tensió, que es va creant amb imatges que insinuen, és present al llarg de tot el film, gràcies també a l’excel·lent guió que hi ha darrere. Més enllà del reconeixement artístic, la pel·lícula ens apropa la realitat d’un país com Corea del Sud als anys vuitanta, les mancances que hi ha per impartir justícia, i la realitat social d’un poble que necessita respostes.
Dia: Dijous 21 de febrer
Lloc: Cinemes Imperial de Sabadell (Pl. de l’Imperial, núm. 4)
Hora: 20:00 i 22:30 h
Organitza: Cineclub Sabadell
Aquesta sessió s’inclou també en el programa del 2on Festival de Cinema de Terror de Sabadell, del qual us n’adjuntem el programa.
Us esperem el dijous al cine!
CINECLUB SABADELL
Des de Cineclub Sabadell continuem aquesta setmana el cicle anomenat “Gaia” en col·laboració amb la Unió Excursionista de Sabadell (UES), que reflexiona sobre la natura i el paper de l’ésser humà en el planeta a través de tres films de ficció.
La proposta per al dijous 14 de febrer de 2013 és:
Kaze no tani no Naushika (Nausicaä del valle del viento, 1984), de Hayao Miyazaki
Sinopsi: En un futur apocalíptic, la terra ha patit una guerra mundial que ha aconseguit deixar el planeta com un espai contaminat i hostil per els humans, que sobreviuen amb molts problemes a un bosc contaminat amb gasos tòxics i en un conflicte permanent amb uns insectes mutants gegants. En aquest context la Nausicaä, princesa de la Vall dels vents, intenta posar pau a la terra.
El mateix que posteriorment s’enrolà en treballs com El viaje de Chihiro, Mi vecino Totoro, o El castillo ambulante, arriba al Cineclub Sabadell amb Nausicaä del Valle del viento. Comencem a veure aquí a un Miyazaki que no amaga la seva reivindicació de l’ecologisme, així com deixar clara la importància de la pau i la comprensió dels enemics per resoldre confilctes. Amb traços suaus i una banda sonora que ens remet a la dècada de la seva creació (els anys vuitanta) estem davant d’una petita mostra del perquè l’anime i el manga són símbols de la grandiositat de la cultura japonesa.
Dia: Dijous 14 de febrer
Lloc: Cinemes Imperial de Sabadell (Pl. de l’Imperial, núm. 4)
Hora: 21:00 h
Organitza: Cineclub Sabadell i Unió excursionista de Sabadell (UES)
La projecció començarà amb una breu presentació del film a càrrec d’Ignasi, del col·lectiu “Tocant la Pera”, grup de consum ecològic de la zona nord de Sabadell, i que un cop finalitzada la pel·lícula s’obrirà el torn de paraula per a un breu col·loqui sobre reciclatge, fet que el film aborda d’una manera molt interessant.
CINECLUB SABADELL
Cineclub Sabadell informa de la seva programació per al proper dijous dia 7 de febrer de 2013
Duck Soup (Sopa de ganso, 1933), de Leo McCarey
Que forma part de la secció Revisions: Riure per no plorar
Sinopsi: La República Democràtica de Freedonia, al capdavant de la qual es troba l’esbojarrat Rufus T. Firefly (Groucho Marx), es veu amenaçada per l’hostilitat que hi ha amb la veïna Sylvania, o més aviat amb el seu ambaixador Trentino. Aquest farà servir tota mena d’estratagemes per tal que s’iniciï un conflicte entre les dues nacions, i comptarà per això amb l’ajut de dos espies tan o més esbojarrats que Firefly, Chicolini (Chico Marx) i Pinky (Harpo Marx).
Ens trobem amb una de les obres mestres dels, considerats per molts, genis de l’humor, el Germans Marx. Al seu punt àlgid i un cop assolit la maduresa cinematogràfica, els Marx, essent ja estrelles consolidades, tenen l’oportunitat de comptar amb el talent de Leo McCarey, un realitzador que apuntava maneres però encara no estava a l’elit de Hollywood. Amb aquesta barreja es pot apreciar un treball que millora en molts aspectes els inicis cinematogràfics dels quatre germans, i consolida la pauta que es segueix des de llavors en eles seves obres, deixant clar allò imprescindible i allò que no es troba a faltar.
Dia: Dijous 7 de febrer
Lloc: Cinemes Imperial de Sabadell (Pl. de l’Imperial, núm. 4)
Hora: 21:00 h
Organitza: Cineclub Sabadell
Us adjuntem el cartell d’aquesta setmana, i l’enllaç per poder-ne veure el trailer: