DILLUNS DE CINEMA en VOS · dilluns 9 de desembre

  • Dilluns 9 de desembre 2013 a les 8 del vespre, en el  marc de Sabadell Ciutat de valors DELS DRETS DELS INFANTS – 20 DE NOVEMBRE

LES CHORISTES (LOS CHICOS DEL CORO) de Christophe Barratier

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Amb: Gérard Jugnot, François Berléand, Jean-Baptiste Maunier, Jacques Perrin, Kad Merad, Marianne Basler

 Sinopsis: En 1948 Clément Mathieu, profesor de música desempleado, acepta un puesto como profesor vigilante en un internado de reeducación de menores. El sistema represivo aplicado por el director conmociona a Mathieu. Enseñándoles música y canto coral a estos niños tan difíciles, Mathieu transformará sus vidas cotidianas.choristes-5

Critica: Historia cien mil millones de veces vista, pero tratada como nunca.

Tampoco es que la propuesta sea demasiado complicada, pero hasta ahora nadie lo había hecho así.

Para empezar, no hay ninguna estrellita de turno que acapare todas las escenas (Goldberg, Pfeiffer, Poitier…). El entrañable actor que encarna al profesor bonachón es Gérard Jugnot, un completo desconocido para la mayoría pero con el típico aspecto de bombona de butano que tan común es en las aulas de todo el mundo. El casting, en general, es fantástico.

Tampoco es un grupo de adolescentes barriobajeros, sino de niños internos por diversos motivos. Es creíble, por tanto, que reaccionen de ese modo ante una figura que les comprenda e intente ayudarles.

La música y los coros son fantásticos. Mucho mejor que la típica banda sonora con grupitos de rap o con los refritos de clásicos. ¡Ah!, y los chicos son buenos actores, nada de la joven estrellita del pop reconvertida a la fuerza.

Por otra parte, el guion está muy bien trabajado. Se nota la implicación total de Barratier en esta historia.

Muy recomendable para espíritus tiernos.choristes-1

Synopsis : En 1948, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi accepte un poste de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs ; le système répressif appliqué par le directeur, Rachin, bouleverse Mathieu. En initiant ces enfants difficiles à la musique et au chant choral, Mathieu parviendra à transformer leur quotidien.choristes-7

Critique : Inspiré du film La cage aux rossignols, réalisé en 1945 par Jean Dréville avec Noël-Noël, Les choristes est un vrai instantané d’émotion, sans prétention mais d’une justesse rare. En filmant l’histoire de ce musicien raté qui, sans jamais chercher la gloire, transmet sa passion à de jeunes enfants blessés par la vie, Christophe Barratier nous livre un message profondément humain et généreux. Chanter pour se construire et retrouver l’estime de soi.

Cœur du film, la chorale en constitue bien sûr le point sensible, portée notamment par la voix puissante et cristalline du jeune Jean-Baptiste Maunier, magnifique de beauté et de talent dans son tout premier rôle au cinéma. Tous les acteurs sont d’ailleurs au diapason de la partition musicale, composée par Bruno Coulais, un habitué des productions de Jacques Perrin (Himalaya). Dans un rôle de “passeur”, Gérard Jugnot interprète, avec justesse un personnage pleinement sympathique et d’une générosité sans retenue. Parfait pendant de Gérard Jugnot, François Berléand campe à merveille un directeur aigri et ultra-autoritaire, infligeant aux enfants la douleur et l’amertume d’une vie de désillusions. Enfin, loin de ses guignoleries habituelles (Qui a tué Pamela Rose ?), Kad Merad rentre parfaitement lui aussi dans la peau de ce professeur cassant qui est, progressivement, gagné par la tendresse et l’amour que porte Clément Mathieu à ces enfants.

On peut certes reprocher au film d’être plein de bons sentiments. Mais Christophe Barratier, en s’effaçant judicieusement derrière sa caméra pour faire la part belle à son histoire et à la musique, évite toute sensiblerie, ne tombant jamais dans un mélo mièvre et guimauve. Il livre au contraire un petit joyau, plein de tendresse, de drôlerie et d’espoir.choristes-6

ELS DILLUNS DE CINEMA EN VOS · 11 DE FEBRER

DILLUNS 11 DE FEBRER A LES 20.00 h, entrada gratuïta

LA FOLLE HISTOIRE D’AMOUR DE SIMON ESKENAZY de Jean-Jacques Zilbermann (2009)

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Amb: Antoine de Caunes, Mehdi Dehbi i Judith Magre – 1h30

Sinopsis: Deu anys després de L’homme est une femme comme les autres, Simon Eskenazy ha esdevingut un gran intèrpret de música tradicional. Veu successivament apareixen sa mare, la seva ex-dona, el seu fill que ni tan sols ha vist i Naïm, un jove transvestit musulmà que canviarà la seva vida…

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Critica: : Amb aquesta continuació de L’homme est une femme comme les autres, Antoine de Caunes reprèn el personatge egocèntric del clarinetista que ha donat l’esquena a la seva família i als seus orígens per abordar una comèdia de sorprenent lleugeresa. Passada la quarantena, Simon és un home que viu la seva homosexualitat amb serenitat, fins que li apareixen de sobte una ex-dona i un fill de deu anys a qui ni tan sols coneixia.

El director Jean-Jacques Zilberman ens ofereix una comèdia de situació perfectament reeixida, introduint un nou tabú, el del transvestiment. Amb humor i finesa, el cineasta aborda situacions on s’infiltren les aparences, les mentides i la intolerància. Naïm intenta existir a través dels personatges femenins que encarna mentre que Simon se l’estima tal com és.

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D’altra banda, Naïm es comporta amb els propers de Simon amb tota la tendresa que ell no és capaç de mostrar, en el xoc generacional que el film posa en escena. Lluny dels seus, Simon mai no ha mirat ni cap al passat ni cap al futur. Amb una mare exasperant i aquest fill aparegut de sobte, es reconstrueix tota una cadena familiar, no sense problemes i friccions.

Synopsis : Dix ans après “L’Homme est une femme comme les autres”, Simon Eskenazy est devenu un grand interprète de musique traditionnelle juive. Il voit successivement débarquer sa mère envahissante, son ex-femme, son fils de 10 ans qu’il n’a jamais vu et Naïm, un jeune travesti musulman qui va changer sa vie…

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Critique : Le héros de “L’homme est une femme comme les autres” est de retour. Dans cette comédie douce-amère sortie en 1998, Simon Eskenazy était un clarinettiste juif et homo qui, sous la pression familiale, acceptait de se marier contre une forte somme d’argent. Dix ans après, c’est un Simon apaisé en apparence qui partage son coeur entre Raphaël, un prof de philo hétéro et timide, et Naïm, un travesti arabe extraverti. Tout irait pour le mieux si sa mère, désormais handicapée mais toujours castratrice, ne venait s’installer chez lui. Et si son ex-femme et son fils, qu’il n’a jamais vu, ne débarquaient en France…

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Le charme du premier volet reposait sur l’équilibre fragile entre un humour communautaire, volontiers incorrect, et une mélancolie discrète mais profonde. La formule est reconduite avec brio dans les scènes opposant Simon à sa mère (Judith Magre, formidable), toutes en vachardises explicites et en émotion retenue. On est moins convaincu par la relation naissante entre Simon et son fils : la fantaisie se fait moins grinçante ; les sentiments sont plus convenus. Antoine de Caunes, qui vieillit décidément très bien, traverse cette “Folle Histoire d’amour…” avec élégance et sobriété. Mais il se fait voler la vedette par Mehdi Dehbi, aussi fragile que flamboyant dans le rôle de Naïm. Au plaisir de les retrouver dans dix ans…

DILLUNS DE CINEMA EN VOS · 21 DE GENER

DILLUNS 21 DE GENER A LES 8 DEL VESPRE

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TOURNÉE (2010) de Mathieu Amalric – 1h50

Amb: Mathieu Amalric, Miranda Colclasure, Linda Marraccini, Julie Ann Muz, Suzanne Ramsey, Angela de Lorenzo, Alexander Craven


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Sinopsis: Joachim, un exitós productor de televisió parisenc, abandona la seva vida per a començar-ne una altra a Amèrica. Un temps després, torna amb el grup de ballarines striptease New Burlesque, a les quals ha omplert el cap de fantasies romàntiques sobre França. Comença així la seva particular tournée

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Crítica: El film de Mathieu Amalric ens presenta el personatge de Joachim Zand, ex-productor de televisió francès, que torna d’Estats Units per a una gira amb el grup de ballarines striptease New Burlesque. Amb maneres de príncep, altiu i dispendiós, Zand és un personatge ben particular que improvisa la seva vida, imprevisible tot ell… el misteri de què s’envolta i el silenci sobre el seu passat no eviten que l’espectador faci les seves hipòtesis, i és que podem comprendre fàcilment que aquesta reconquesta del país natal serà tan problemàtica com les raons obscures que el van fer marxar.

D’altra banda, les noies fan esclatar la pantalla, dotades d’una malícia i un sentit de l’humor devastadors, tot fent de la vida una festa permanent. Amalric descriu la vida d’aquesta troupe amb un detall quasi documental. Filma així la segona pell que esdevé la posada en escena de sí mateixos per part dels personatges, i el decalatge que aquesta manera de vida, aquesta moral de l’espectacle, guarda amb la realitat.

Homenatge inspirat en una raça de productors en via d’extinció, Tournée posa en primer pla l’esperit firaire amb què va néixer el setè art, tot fent coincidir aquests cossos americans fora de la norma i l’autor francès que vol trencar amb els cànons del gènere.

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Synopsis : Producteur de télévision parisien à succès, Joachim avait tout plaqué pour repartir à zéro en Amérique à l’aube de ses quarante ans. Il revient avec une tournée de strip-teaseuses «New Burlesque» à qui il a fait fantasmer la France… Paris ! De port en port, l’humour des numéros et les rondeurs des filles enthousiasment les hommes comme les femmes.

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Critique : … Dans cette ode à la femme jamais machiste, Joachim a beau faire le coq, il est tout petit à côté de ses pétroleuses de tous âges et de toutes mensurations. Comme Cassevetes dans Meurtre d’un bookmaker chinois. Ce n’est pas l’unique référence, tant Tournée (titre derrière lequel on entend aussi « tournage ») ne cesse de déployer tout un imaginaire de cinéma, depuis le mythe du producteur consumant sa vie comme les billets, jusqu’aux créatures felliniennes, opulentes voire corpulentes. Cosmopolite, la fantasmagorie relie Hollywood et l’Europe, mixe l’anglais, le français, l’italien. Semble faire des clins d’oeil à tout le monde – lorsque la folle équipe pépie dans le hall avant de prendre des taxis, on croit reconnaître du Godard.

On pense surtout à Jacques Rozier. A sa liberté aérienne, faussement improvisée. Amalric excelle comme lui dans le free style, l’échappée soudaine (…) Le plaisir de Joachim n’est pourtant pas toujours le nôtre. Il peut être cruel, ce type, inconséquent avec ses enfants et avec bien d’autres, comme on le voit dans un épisode parisien, dur retour à la réalité. C’est un charmeur qui agace parfois, mais qu’on a envie d’embrasser lorsqu’il réclame auprès des hôteliers de couper l’infecte musique d’ascenseur qui dégouline dans leur établissement.

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Un autoportrait d’Amalric ? Plutôt un portrait du joueur en chacun de nous, de l’ado attardé se rêvant couvert de femmes, tantôt morveux, tantôt miteux. Autant dire que le goût du travestissement et de la mise en scène de soi, érigé ici en philosophie de la vie, ne va pas sans risque, ni sacrifice. La générosité brûle ici tout sur son passage. Mais lorsque Zand fait péter une nouvelle fois la sono rien que pour nous, la fin du monde peut arriver, il sait qu’il sera entouré.”

Video (en VOSE): http://xurl.es/tourne

DILLUNS DE CINEMA EN VOS · 14 DE GENER

DILLUNS 14 DE GENER A LES 8 DEL VESPRE

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RAPT (2009) de Lucas Belvaux – 2h05

 

Amb: Yvan Attal, Anne Consigny, André Marcon, Françoise Fabian, Alex Descas, Michel Voïta, Gérard Meylan

 

Sinopsis: Un matí segresten a Stanislas Graff, un influent empresari. Sense informació de l’exterior, la víctima resisteix la tortura, mentre el seu entorn es distancia d’ell a mida que s’adonen que es tracta d’un home molt diferent del que pensaven.

Crítica: El director belga Lucas Belvaux ens presenta aquest film que gira al voltant d’un segrest: un argument potser típic, el rapte d’un home de negocis adinerat i la demanda del rescat a la seva família. És aquesta una pel·lícula estructurada de manera doble, de tal manera que se’ns planteja, per una banda, la situació de soledat del segrestat i, en una altra línia narrativa, la vivència dels esdeveniments per part del seu entorn familiar i professional.

Malgrat la primera impressió que podria formar-nos aquest plantejament, cal destacar que l’obra no recorre els camins ja vistos en el tractament fílmic d’aquestes temàtiques: Rapt s’allunya dels convencionalismes quant al drama familiar, en un muntatge que defuig bandes sonores que manipulin l’espectador; aborda les escenes de confinament en un to succint i aspre; i no ens empeny a formar-nos cap judici moral definitiu quant al protagonista, impregnant el film d’una ambigüitat moral que s’agraeix, en tant que cada espectador és lliure de fer-se les seves opinions.

De fet, l’interès del director per explorar les qüestions de classe, societat i identitat (en lloc d’entregar-nos simplement una successió de suspens i sentimentalisme) fa de Rapt un film original i substancial, que va més enllà d’allò a què estem acostumats.

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Synopsis: Homme d’industrie et de pouvoir, Stanislas Graff est enlevé un matin comme les autres devant son immeuble par un commando de truands. Commence alors un calvaire qui durera plusieurs semaines. Amputé, humilié, nié dans son humanité, il résiste en ne laissant aucune prise à ses ravisseurs. Il accepte tout sans révolte, sans cri, sans plainte, c’est par la dignité qu’il répond à la barbarie. Au-dehors, son monde se fissure au fur et à mesure de la révélation de sa personnalité. Tout ce qu’il avait réussi à garder d’intimité, son jardin secret, est révélé à sa famille par l’enquête de police ou celle de la presse. Chacun découvre un homme qui est loin de ressembler à celui qu’il imaginait…

Critique : “Cet homme, que le scénario fait enlever contre rançon une fois son portrait brossé en deux temps trois mouvements, n’est plus un otage comme les autres, il est une proie dedans comme dehors où les révélations sur sa vie dissolue font la joie momentanée des journaux. En geôle, le PDG change d’allure, se fait Christ, dehors il est un otage qui perd la face. Et perdre ou ne pas perdre la face est la véritable question qui traverse ce film, des cagoules des ravisseurs sans visage (mais sur lesquels Belvaux a un peu forcé le trait, avouons-le) aux mines de circonstance que toute la galaxie Graff va emprunter au fur et à mesure que le roi sera nu, déshabillé par la presse, lâché par ses actionnaires, et jugé par ses proches (Françoise Fabian, royale, en grande bourge qui connaît assez la vie pour en tirer une certaine realpolitique). Drôle de film que Rapt. Ne pas se fier aux traits propres au film noir (enlèvement, rançon) sous lesquels il avance. Ce sont les réactions en chaîne d’une société froidement et uniquement basée sur l’image (que l’on «gère» comme le reste) qui, profondément, l’inquiète. ” Philippe Azoury, Libération

Video (en VOSE): http://xurl.es/rapt

CINECLUB SABADELL

Cineclub Sabadell informa de la seva programació per al proper dijous dia 13 de desembre de 2012

 

Le Havre (2011), de Aki Kauresmäki

Que forma part de la secció Estrenes

Sinopsi: Marcel Marx és un bohemi que temps enrere guardava dins seu la il·lusió de ser un reconegut escriptor. Quan té aparcat aquest somni i es guanya la vida enllustrant sabates apareix en escena un noi africà menor d’edat que arriba de manera il·legal a la ciutat. Això sumat a una malaltia que afecta la seva dona sacsegen la seva rutina.

Ens trobem davant una mirada més alegre que habitualment sobre el drama de la immigració. Kauresmäki aconsegueix reflectir i fer passat per local una història d’allò més universal. Amb l’harmonia que desprèn el quadre que a poc a poc va apareixent en pantalla, el contrast que desprenen els problemes amb els que es troba el protagonista queden exclosos del panorama social que acompanya a la obra.

Dia: Dijous 13 de desembre

Lloc: Cinemes Imperial de Sabadell (Pl. de l’Imperial, núm. 4)

Hora: 20:00 i 22:30 h.

Organitza: Cineclub Sabadell

Més informació: www.cineclubsabadell.org

ELS DILLUNS DEL CINEMA EN VOS

DILLUNS 3 DE DESEMBRE A LES 20.00 h, entrada lliure, aforament limitat

 

La môme d’Olivier Dahan

Amb: Marion Cotillard, Sylvie Testud i Pascal Greggory

 

SINOPSIS: Des de la infància a la glòria, des de les victòries a les ferides (la mort del seu amant Marcel Cerdan) de Belleville à Nova York, l’excepcional trajecte d’Edith Piaf. A través d’un destí més increïble que una novel·la, descobriu l’ànima d’una artista i el cor d’una dona… en aquest film que va guanyar Cèsar i Òscar a la millor actriu per a Marion Cotillard.

CRÍTICA: Aquest biopic de “La Môme”, d’Edith Piaf, ens proposa trobar-nos amb un mite, una icona que va marcar el món de la cançó contemporània. La seva força de convicció, la seva fe en l’amor i en la cançó… De costat de la Piaf en decadència (lliurada als excessos, alcohòlica i toxicòmana), trobem la Piaf que estima, a l’ésser humà.

El film d’Olivier Dahan va i ve, saltant-se la cronologia per a mostrar-nos alguns flaixos d’aquest retrat, una visió dels moments que van compondre aquesta vida i que toquen el cor i les entranyes de l’espectador, tot dibuixant un ambient, una silueta d’aquesta gran de la cançó.

Comptant amb la veu autèntica de Piaf en les melodies, ens trobem alhora una interpretació fabulosa de Marion Cotillard, que li va suposar el premi Cèsar i l’Òscar a la millor actriu. Cotillard s’ofereix en cos i ànima a l’hora d’encarnar Piaf i, no contentant-se amb assemblar-s’hi, ens transporta a través de les paraules, dels gestos i fins i tot dels trets físics fins al més profund de les decepcions i la bogeria que acompanyaren els moments de solitud absoluta.

SYNOPSIS : De son enfance à la gloire, de ses victoires à ses blessures (la mort de son amant Marcel Cerdan), de Belleville à New York, l’exceptionnel parcours d’Edith Piaf. A travers un destin plus incroyable qu’un roman, découvrez l’âme d’une artiste et le coeur d’une femme… César et oscar de la meilleure actrice pour Marion Cotillard.

CRITIQUE : “Un grand film d’amour, musical, populaire, tragique et romanesque. Un sujet français, un film international, un grand film sur Piaf.” C’est en ces quelques mots qu’Olivier Dahan a vendu La Môme à son producteur, Ilan Goldman (1492, Christophe Colomb ; Les rivières pourpres 2). C’était en janvier 2004. Trois ans après, force est de constater qu’il a amplement réussi son pari. Sa Môme est à la mesure de son héroïne : immense. La raison en est aussi simple qu’audacieuse. Plutôt qu’une biographie sage, chronologique comme un chemin de croix ponctué de stations incontournables, Dahan a choisi de faire un film bouillonnant, flamboyant, parfois même onirique. En mélangeant les époques, en réinterprétant certains épisodes trop connus de la vie de la chanteuse, sans jamais appuyer les détails, le réalisateur brosse le surprenant et déchirant portrait d’une artiste que l’on croyait connaître. Son entreprise repose sur une comédienne, Marion Cotillard, tout simplement géniale. Au-delà de la ressemblance, de la gestuelle, de la qualité de ses play-back, de son travail sur la voix, il y a son regard. Vaste, intense, enfantin, dans lequel on peut lire, en une fraction de seconde, toute la joie ou toute la misère du monde. Ce dont Piaf était faite. À tous les âges où elle l’incarne, que ce soit la Môme, jeune chanteuse de rue, Édith la femme amoureuse de Marcel Cerdan, ou Piaf la star prête à mourir sur scène, Marion Cotillard est exceptionnelle. Elle est, de plus, entourée par un casting de comédiens magnifiques, qui donnent tous l’impression d’être réellement face à la Môme.  

Video (en castellà) : http://www.sensacine.com/peliculas/pelicula-59578/trailer-19374742/

DILLUNS DE CINEMA EN VOS·DESEMBRE 2012


DILLUNS 3 DE DESEMBRE A LES 20.00 h

 


La môme d’Olivier Dahan

Amb: Marion Cotillard, Sylvie Testud i Pascal Greggory

 SINOPSIS: Des de la infància a la glòria, des de les victòries a les ferides (la mort del seu amant Marcel Cerdan) de Belleville à Nova York, l’excepcional trajecte d’Edith Piaf. A través d’un destí més increïble que una novel·la, descobriu l’ànima d’una artista i el cor d’una dona… en aquest film que va guanyar Cèsar i Òscar a la millor actriu per a Marion Cotillard.

CRÍTICA: Aquest biopic de “La Môme”, d’Edith Piaf, ens proposa trobar-nos amb un mite, una icona que va marcar el món de la cançó contemporània. La seva força de convicció, la seva fe en l’amor i en la cançó… De costat de la Piaf en decadència (lliurada als excessos, alcohòlica i toxicòmana), trobem la Piaf que estima, a l’ésser humà.

El film d’Olivier Dahan va i ve, saltant-se la cronologia per a mostrar-nos alguns flaixos d’aquest retrat, una visió dels moments que van compondre aquesta vida i que toquen el cor i les entranyes de l’espectador, tot dibuixant un ambient, una silueta d’aquesta gran de la cançó.

Comptant amb la veu autèntica de Piaf en les melodies, ens trobem alhora una interpretació fabulosa de Marion Cotillard, que li va suposar el premi Cèsar i l’Òscar a la millor actriu. Cotillard s’ofereix en cos i ànima a l’hora d’encarnar Piaf i, no contentant-se amb assemblar-s’hi, ens transporta a través de les paraules, dels gestos i fins i tot dels trets físics fins al més profund de les decepcions i la bogeria que acompanyaren els moments de solitud absoluta.

SYNOPSIS : De son enfance à la gloire, de ses victoires à ses blessures (la mort de son amant Marcel Cerdan), de Belleville à New York, l’exceptionnel parcours d’Edith Piaf. A travers un destin plus incroyable qu’un roman, découvrez l’âme d’une artiste et le coeur d’une femme… César et oscar de la meilleure actrice pour Marion Cotillard.

CRITIQUE : “Un grand film d’amour, musical, populaire, tragique et romanesque. Un sujet français, un film international, un grand film sur Piaf.” C’est en ces quelques mots qu’Olivier Dahan a vendu La Môme à son producteur, Ilan Goldman (1492, Christophe Colomb ; Les rivières pourpres 2). C’était en janvier 2004. Trois ans après, force est de constater qu’il a amplement réussi son pari. Sa Môme est à la mesure de son héroïne : immense. La raison en est aussi simple qu’audacieuse. Plutôt qu’une biographie sage, chronologique comme un chemin de croix ponctué de stations incontournables, Dahan a choisi de faire un film bouillonnant, flamboyant, parfois même onirique. En mélangeant les époques, en réinterprétant certains épisodes trop connus de la vie de la chanteuse, sans jamais appuyer les détails, le réalisateur brosse le surprenant et déchirant portrait d’une artiste que l’on croyait connaître. Son entreprise repose sur une comédienne, Marion Cotillard, tout simplement géniale. Au-delà de la ressemblance, de la gestuelle, de la qualité de ses play-back, de son travail sur la voix, il y a son regard. Vaste, intense, enfantin, dans lequel on peut lire, en une fraction de seconde, toute la joie ou toute la misère du monde. Ce dont Piaf était faite. À tous les âges où elle l’incarne, que ce soit la Môme, jeune chanteuse de rue, Édith la femme amoureuse de Marcel Cerdan, ou Piaf la star prête à mourir sur scène, Marion Cotillard est exceptionnelle. Elle est, de plus, entourée par un casting de comédiens magnifiques, qui donnent tous l’impression d’être réellement face à la Môme.

Video (en castellà) : http://www.sensacine.com/peliculas/pelicula-59578/trailer-19374742/

DILLUNS 10 DE DESEMBRE A LES 20.00 h

 

INCENDIES de Denis Villeneuve

Amb: Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxim Gaudette, Rémy Girard

SINOPSIS: Quan el notari Lebel llegeix als bessons Jeanne i Simon el testament de la seva mare Nawal, se sorprenen perquè els fa entrega d’un sobre per al pare que creien mort; i un altre per a un germà del qual no sabien res… a l’Orient Mitjà, segueixen la pista d’una Nawal molt allunyada de la mare que han conegut.

CRÍTICA: El començament d’aquest contundent relat sobre la guerra, la memòria i el passat, ens situa en una filera de nens. En silenci, la càmera avança sobre ells, veiem uns rostres seriosos, mancats d’innocència, viscuts en els horrors de la guerra. Incendies ens parla dels de la pèrdua de la innocència, de com les guerres no s’acaben quan s’aconsegueix escapar d’elles i com aquestes situacions al límit continuen assetjant tots aquells que les van patir i que no podran oblidar-les.

Aquesta memòria que ens condemna nosaltres mateixos és un dels puntals del film, la història del qual Denis Villeneuve va trobar en una obra de teatre, un relat que l’impactà i que havia de portar al cinema. El seu film, comença a l’actualitat, al Canadà, amb la mort d’una dona que dóna unes cartes als seus fills i els informa que les han de donar al seu pare, al qual donaven per mort, i a un germà l’existència del qual desconeixien. A partir d’aquest moment, els germans emprenen un viatge al passat de la seva mare i a la recerca d’aquelles persones que formen part d’ells mateixos.

Un dels grans encerts d’aquesta història és obviar les dades cronològiques i geogràfiques per situar-nos en una universalitat que desgraciadament es fa vàlida ara i sempre. La pel·lícula està estructurada a l’estil d’una tragèdia grega clàssica, on la família juga un rol fonamental, com a eix destruït per la guerra, i on els seus components aniran coneixent la seva pròpia veritat per a ser conscients de la seva identitat, d’on vénen, qui són i, a partir d’ara, cap a on aniran.

SYNOPSIS : À la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence. Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de sa mère, enfermée dans un mutisme inexpliqué les dernières semaines précédant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien… Simon, lui, n’a que faire des caprices posthumes de cette mère qui s’est toujours montrée distante. Mais son amour pour sa sœur jumelle le poussera à sillonner avec elle le pays de leurs ancêtres sur la piste d’une mère finalement méconnue. D’après la pièce éponyme de Wajdi Mouawad.

CRITIQUE : « Pour résoudre une équation, il est inutile de commencer par vouloir déterminer les inconnues. » Venue chercher de l’aide auprès du professeur de mathématiques dont elle est l’assistante, Jeanne n’obtient que ce conseil sibyllin. Quelques heures plut tôt, devant le notaire, à la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon, son frère jumeau, se sont vu remettre deux enveloppes, l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort avant leur arrivée au Canada, l’autre à un frère dont ils ignoraient jusqu’à l’existence. Pour déchiffrer cette énigme à deux inconnus, leur mère Nawal, finalement emportée par la tristesse qui la rongeait depuis des années, ne leur a laissé qu’un vieux passeport, un crucifix et une photo d’elle, jeune, avec une inscription en arabe à l’arrière-plan. Simon refuse, dans un premier temps, cet héritage effrayant, et laisse sa soeur partir seule au Moyen-Orient pour tenter de percer à jour les douloureux secrets de famille.

Le Québécois Denis Villeneuve a transformé la pièce de son compatriote Wajdi Mouawad en une enquête tendue à l’extrême, où le destin de Nawal, mère donc, mais aussi terroriste et prisonnière de guerre, s’éclaire au gré de retours en arrière à la violence fulgurante. Le pays en question n’est jamais nommé, pour mieux brouiller les pistes et les cartes, et conférer une puissance quasi mythologique au récit. On devine qu’il s’agit du Liban, mais les mêmes crimes ne se répètent-ils pas en Palestine ou en Irak ? De la scène à l’écran, les longs monologues poétiques deviennent des moments bruts, intenses. Comme cette scène où des enfants sont les cibles d’un sniper dont on constate, à la fin, qu’il est à peine plus âgé qu’eux…

Le spectateur évolue ainsi à vue, sans jamais avoir d’avance sur les jumeaux, contraint, comme eux, d’encaisser les révélations au fur et à mesure, de démêler sans cesse le vrai du faux. « A qui appartient cette armée ? » demande, telle une longue plainte lancinante, la chanson de Radiohead (You and whose army) sur des images ­d’orphelins fraîchement tondus et promis à devenir ennemis les uns des autres, selon le clan, chrétien ou musulman, qui les enrôlera en premier. Qui sont les victimes, qui sont les bourreaux ? Telle est la question que pose ce film de guerre implacable comme une tragédie grecque.

Video (en francès): http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19183990&cfilm=179349.html

DILLUNS 17 DE DESEMBRE A LES 20.00 h

 

 

Les petits ruisseaux de Pascal Rabaté

Amb: Daniel Prévost, Bulle Ogier i Philippe Nahon

 

SINOPSIS: Émile, jubilat i vidu, passa els seus dies tranquils amb sortides de pesca puntuals a les ribes del Loira i amb les discussions entre companys al bar del poble. D’altra banda, el seu amic Edmond, un altre solitari, no s’oblida de mantenir-se viu i multiplica els encontres amorosos. Quan aquest darrer mor, Émile es troba cara a cara amb sí mateix, cara a cara amb desitjos que creia oblidats.

CRÍTICA: Ja tocava tornar a veure Daniel Prévost a la gran pantalla, i en aquest cas en un paper més humà i menys esbojarrat de l’habitual. Pascal Rabaté, que s’estrena com a director traslladant al cinema una de les seves novel·les gràfiques, ens porta aquí una història autèntica, simple i humana.

Amb un to fresc i lleuger, un aspecte a destacar de la història d’Émile és la noció d’esperança que se’n desprèn. Un septuagenari, vidu i sense amics (o gairebé), es regala una segona joventut, conscient que la mort s’acosta. Se’ns expliquen, doncs, les seves quotidianitats, els seus desitjos. D’una sortida de pesca a una cita amorosa, passant per un enterrament i alguna que altra discussió… aquest és un retrat alhora social i humà.

I és que Rabaté ens porta de la petita història a la universal. De fet, no podem negar que la vida d’Émile i el seu cotxe elèctric, és sens dubte allò amb el que un dia o altre tots ens haurem de confrontar. Alguns n’haurien fet una tragèdia, però aquest director ens proposa un film amable i d’una infinita tendresa.

SYNOPSIS : Émile, retraité et veuf, coule des jours paisibles ponctués par des parties de pêche sur les bords de Loire et les discussions avec les copains au bar du village. Pendant ce temps, son camarade Edmond, lui aussi vieux gars solitaire, n’oublie pas de rester vivant et multiplie les rencontres amoureuses en toute discrétion. Quand ce dernier meurt, Émile se retrouve face à lui même, face à des envies et des désirs qu’il croyait oubliés.

CRITIQUE : Après Riad Sattouf – Les Beaux Gosses – et Joann Sfar – Gainsbourg (vie héroïque) -, Pascal Rabaté adapte fidèlement, parfois jusqu’au « copier-coller », Les Petits Ruisseaux, sa BD parue en 2006. Emile, veuf septuagénaire (Daniel Prévost, toujours juste), occupe sa retraite entre les parties de pêche sur les bords de Loire et les apéros avec les copains. Un jour, son vieil ami Edmond lui révèle qu’il rencontre des femmes de son âge par petites annonces, et pas seulement pour un thé dansant. A la mort d’Edmond, Emile se souvient à son tour qu’il a un corps, fût-il flétri. Et qu’il peut encore éprouver du désir…

A rebours de l’onirisme et des extravagances formelles d’un Joann Sfar, Rabaté opte pour une mise en scène « ligne claire », modeste et naturaliste. Au risque de paraître quelconque… Le récit, si touchant sur le papier, souffre parfois du passage à l’écran : les scènes au bistrot ressemblent à un mauvais sketch de Groland, le jeu outré de Philippe Nahon transforme le personnage d’Edmond en beauf, et la rencontre avec une communauté de néo-babas (déjà peu convaincante dans l’album) devient risible. Le film garde pourtant un vrai charme buissonnier, au rythme paisible des virées d’Emile dans sa drôle de voiturette électrique. La représentation de la sexualité des seniors ne tombe jamais dans le graveleux ou le ridicule. Et Rabaté réussit de jolies scènes sur la solitude du troisième âge, à l’image du bal où Emile se retrouve l’objet de tous les regards. Et pour cause : il est le seul homme de l’assistance…

Video (en francès): http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19116050&cfilm=170405.html

CINECLUB SABADELL

Començant l’iniciativa “Cinema Art Total”, que recorrerà tot el curs amb dues projeccions cada trimestre, el Cineclub Sabadell us proposa una vetllada que fa dialogar el cinema amb la poesia i el teatre:

Poesia i Teatre:

Abans de cada projecció, comptarem amb un recital teatratlitzat de fragments del poema Howl (Udol) d’Allen Ginsberg a la pròpia sala del cinema, a càrrec de la companyia  teatral “Furtiva”. La companyia Furtiva, de nova creació, vol acostar-nos a un teatre contemporani, independent i no convencional, comptant en aquesta estrena amb un text que s’adiu molt a aquests termes, provocador en el seu moment i vàlid encara ara.

Poesia i Cinema:

Howl (2010), de Rob Epstein i Jeffrey Friedman

Que forma part de la secció Cinema Art Total: Literatura

Sinopsi: Allen Ginsberg, poeta nord-americà dels anys 50, va ser un dels principals promotors de la Generació Beat. El film gira al voltant de la seva obra més coneguda: Howl, la qual va ser víctima de la censura per ser qualificada d’obscena atès el contingut, expressat amb un llenguatge que no vol saber res de cap mena de tabú.

La intenció dels realitzadors és aconseguir que el seu treball el protagonitzi un poema. El camí per aconseguir aquesta característica, d’una banda sacrifica fiabilitat biogràfica de l’autor, però d’una altra ens aporta un espectacle visual, barrejant el llenguatge fílmic i el poètic, que dóna credibilitat al seu objectiu. Encara que la manera com es deixen de banda altres aspectes prou importants de la història per amanyagar la obra de Ginsberg pot ésser una ofensa pels coneixedors del poeta, el resultat aconsegueix gaudir des d’una altre perspectiva d’una clàssic de la proposta contracultural dels anys 50.

Dia: Dijous 22 de novembre

Lloc: Cinemes Imperial de Sabadell (Pl. de l’Imperial, núm. 4)

Hora: 20:00 i 22:30 h.

Organitza: Cineclub Sabadell

CINECLUB SABADELL

Cineclub Sabadell informa de la seva programació per al proper dijous dia 15 de novembre de 2012

 

Sunrise (Amanecer, 1927), de Friedrich Wilhelm Murnau

Que forma part de la secció especial Cinema Silent

Sinopsi: Un granger fa la seva vida al camp amb tranquil·litat i en feliç convivència matrimonial amb la seva parella. Tot es complica quan una dona de la ciutat apareix en les seves vides. La parella es trobarà davant una situació que complica greument la seva confiança.

Ens trobem davant una obra de la transició entre el cinema silent i el cinema sonor. Els personatges, construïts com al·legories en un context de contraposicions, escenifiquen de manera magistral les seves característiques psicològiques mitjançant un llenguatge corporal molt ben treballat. Es pot apreciar de manera positiva els efectes especials en algunes escenes, així com el simbolisme que representa el joc en les il·luminacions dels diferents escenaris.

Dia: Dijous15 de novembre

Lloc: Cinemes Imperial de Sabadell (Pl. de l’Imperial, núm. 4)

Hora: 20:00 i 22:30 h.

Organitza: Cineclub Sabadell

DILLUNS DE CINEMA· MEMORY LANE en VOS

DILLUNS 19 DE NOVEMBRE A LES 8 DEL VESPRE, entrada lliure

MEMORY LANE de MikhaëlHers – 1h38

 

Amb: Thibault Vinçon, Dounia Sichov, Lolita Chammah, Stéphanie Déhel, Thomas Blanchard, David Sztanke, Jeanne Candel, Hubert Benhamdine, Louis-Ronan Choisy, Bérangère Bonvoisin, Didier Sandre

 

Sinopsis: Un estiu, set amics de 25 anys es retroben uns dies a la ciutat on va créixer. Cadascun té les seves raons per ser-hi: alguns encara hi viuen, altres vénen de nou per raons familiars, o bé per buscar els rastres d’una adolescència difícil, d’altres pensen que potser trobaran l’amor… A mesura que els dies passen sota el blau profund del cel d’agost, cadascun porta amb sí la intuïció que aquests moments compartits són potser els últims.

Crítica: Mikhaël Hers s’estrena en el format de llargmetratge amb aquesta pel·lícula gairebé inclassificable. Amb una presentació coral dels personatges, anem coneixent els amics de 25 anys, que passen junts els estius parisencs, i entre els quals va quallant la sensació que aquesta podria ser l’última vegada… el film se’ns mostra, de fet, amb un clar protagonisme de l’aspecte sensorial que pren relleu per sobre de la narrativitat, doncs objectivament no hi ha gaire acció en aquesta història.

Gran deutora de Rohmer, la influència es fa evident amb la presència de l’actriu Marie Rivière, tot i que no es tracta d’una obra mancada d’originalitat i empremta personal, essent el seu un missatge que el propi director desvetlla en aquestes paraules: “Busco donar amplitud i bellesa a les coses d’arran de terra, trobar un “surrealisme” en els detalls ordinaris o quotidians que constitueixen el sentit i la música de les nostres vides”. Aquesta música de la qual se’ns parla, ens transporta juntament amb la cadència dels diàlegs a un efecte de llunyania, com si les situacions fossin vistes en un espai passat, anterior i profundament melancòlic.

 

Synopsis : Un été, sept amis de 25 ans se retrouvent à passer quelques jours dans la ville qui les a vus grandir. Chacun a ses raisons d’être là : certains y vivent encore, d’autres y reviennent pour des raisons familiales ou pour y chercher les traces d’une adolescence tenace, d’autres pensent peut-être y trouver l’amour… Alors que les journées filent sous le bleu profond du ciel d’août, chacun porte en lui l’intuition que ces moments partagés sont peut-être les derniers.

Critique : Comment dire la fragilité qui sourd entre les plans de ce film qui ne semble aligner que des émois mineurs, et dont l’application à cerner son ancrage géographique rappelle d’autant plus les films d’Eric Rohmer que l’on y retrouve l’actrice Marie Rivière ? Peut-être en le rapprochant de l’univers de Patrick Modiano (dont Mikhaël Hers adapta De si braves garçons). Comme les romans de cet écrivain de la jeunesse perdue et des boulevards de ceinture, Memory Lane tourne le dos au naturalisme pour arpenter des lieux de mémoire, des quartiers somnambuliques, et guetter des fantômes.”

Video (en francès):

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19151499&cfilm=176752.html